Les erreurs que j’ai faites en entreprenant en Algérie et comment les éviter
- Marc Mauco
- 22 sept.
- 2 min de lecture
Entreprendre en Algérie est une aventure passionnante, pleine d’opportunités, mais aussi semée d’embûches. J’ai moi-même commis plusieurs erreurs au début de mon parcours, et je sais qu’elles peuvent coûter cher, en argent, en temps et en énergie.
Aujourd’hui, je veux partager ces leçons pour que ceux qui veulent se lancer notamment parmi la diaspora puissent avancer plus vite et plus sereinement.

Erreur n°1 : croire que tout se passe comme en France
Quand on vient de France ou d’Europe, on a tendance à projeter ses repères : rapidité des démarches, efficacité des administrations, cadre juridique clair. En Algérie, les règles existent, mais la pratique est différente.
Conseil : anticipez des délais plus longs, soyez patients, et surtout entourez-vous d’acteurs de terrain fiables (notaires, avocats, comptables).
Erreur n°2 : faire confiance trop vite
Au début, j’ai souvent accordé ma confiance à des partenaires qui se présentaient comme “indispensables”. Résultat : des pertes financières et des projets bloqués.
Conseil : validez toujours la réputation de vos partenaires. Croisez les informations, demandez des références, et privilégiez les recommandations sérieuses.
Erreur n°3 : sous-estimer la fiscalité et la comptabilité
Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il suffit de créer la société et de démarrer. Mais sans une bonne gestion fiscale et comptable, les problèmes arrivent vite : redressements, amendes, blocages bancaires.
Conseil : travaillez dès le départ avec un comptable compétent. Ce n’est pas une dépense, c’est une assurance pour la pérennité de votre projet.
Erreur n°4 : négliger la culture locale
La culture entrepreneuriale algérienne est différente. Les décisions prennent parfois plus de temps, la négociation est permanente, et la relation humaine prime sur le contrat écrit.
Conseil : prenez le temps de construire des relations de confiance. En Algérie, un projet se signe souvent autour d’un café avant de se formaliser sur papier.
Erreur n°5 : ne pas assez écouter le marché en Algérie
J’ai parfois pensé que mon expérience internationale suffisait pour réussir. Mais l’Algérie est un marché spécifique, avec ses besoins, ses habitudes et ses réalités économiques.
Conseil : testez vos idées sur le terrain avant d’investir lourdement. L’écoute client est votre meilleure arme.
Oui, j’ai fait des erreurs mais elles m’ont permis d’apprendre, de grandir et d’accompagner aujourd’hui d’autres entrepreneurs pour éviter ces pièges.
Mon message à la diaspora : ne vous lancez pas seul, entourez-vous de partenaires fiables, préparez vos démarches et gardez les pieds sur terre. L’Algérie est un pays d’opportunités, mais la réussite se construit avec méthode et patience.
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Marc MAUCO
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